"Le Maroc se positionne aujourd’hui comme le pays du Maghreb où l’environnement paraît le plus favorable à l’investissement, contrairement (…) à l’Algérie qui ne figure pas dans le top 10 des pays attractifs pour les IDE", souligne TSA, le premier journal en ligne en Algérie.
Sous le titre "Comment le Maroc est en train de devenir la base industrielle des entreprises françaises", le média algérien souligne que le Royaume lorgne sur l’exportation alors qu’en Algérie une entreprise désireuse d’exporter ses produits pourrait se voir refuser les autorisations d’exportation nécessaires, comme ce fut le cas d’une unité de production d’ammoniac à Arzew près d’Oran (ouest).
Plus généralement, fait remarquer le journal électronique, l’État marocain octroie le droit aux sociétés étrangères d’acquérir des terrains avec la possibilité de bénéficier des crédits aux entreprises, notamment étrangères, dans un délai qui ne dépasse pas les 60 jours, "au moment où la bureaucratie gangrène l’investissement en Algérie".
Le journal électronique cite également l’exemple de Tanger Med, le premier port du Maroc, qui continue sa montée en puissance à travers les travaux de son extension et la réalisation en cours de nouveaux terminaux.
"Grâce à ce port et sa Tanger Free Zone, le Maroc est devenu la base industrielle des entreprises françaises, à l’image de Renault installé depuis 2012, et dont les chaînes de production tournent à plein régime". Par contre, relate la même source, Renault Algérie n’affiche pas les mêmes ambitions: les 35.000 Symbol assemblées à l’usine d’Oued Tlelat (Oran) sont exclusivement destinées au marché local, avec un faible taux d’intégration qui ne dépasse pas les 20 pc, selon les estimations les plus optimistes.
Et de poursuivre: "Alors que l’Algérie ne dispose toujours pas de zone franche, la ville de Tanger en abrite deux dédiées à l’export, et où tout un arsenal de mesures incitatives a été mis en place".