Le drame s’est produit dans l’établissement privé La Rochefoucauld, rue Cler, dans le VIIe arrondissement.
Exprimant "l’émotion de toute la Nation", le président François Hollande a assuré que la protection des écoles était une priorité de l’exécutif et que tout serait fait "pour venir en soutien à ces enfants, à ces personnels."
"Nos écoles doivent être protégées des violences et c’est une priorité du gouvernement" a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse, la seconde depuis son arrivée au pouvoir.
Rachida Dati, la maire UMP de l’arrondissement, a souligné que l’homme d’une cinquantaine d’années et dont on ignore les motivations n’avait pas pu dépasser le hall d’entrée.
L’arme "était dans son sac. Il a été dans l’impossibilité d’aller plus loin que le début du hall de l’école", a-t-elle dit aux journalistes.
Anne Hidalgo, première adjointe au maire socialiste de Paris, a également affirmé que "des gardiennes se sont opposées à l’intrusion de cet homme", ce qu’a confirmé par la suite le ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon, qui a écourté un déplacement à Bruxelles pour se rendre sur place.
"Il était violent physiquement", a-t-il dit à la presse, soulignant que les personnels de l’école n’avaient "aucun reproche à se faire".
Les enfants qui ont vu le désepéré sont ceux qui rentraient chez eux ou qui allaient à la cantine, dit-on de source policière.
Le préfet de police de Paris, Bernard Boucault, a confirmé qu’a priori, "rien ne permet de penser qu’il voulait s’en prendre à qui que ce soit dans cette école parce qu’il n’avait aucun lien avec celle-ci".
"A partir du moment où il a été empêché d’entrer, il a pris son fusil à canon scié et il s’est suicidé", a-t-il précisé à des journalistes. "Le mobile du suicide, nous ne le connaissons pas".
Une cellule pyschologique a été mise en place et les parents dont les enfants ont été en contact avec l’homme qui s’est suicidé ont été prévenus.