Un directeur d’école soupçonné d’avoir violé des élèves a été arrêté

L’arrestation du directeur d’une école primaire du sud-est de la France soupçonné de viols sur mineurs a provoqué mardi la consternation de parents et professeurs, qui ont découvert qu’il avait déjà été condamné en 2008 pour pédopornographie.

Le suspect, un père de famille de 45 ans dont l’identité n’a pas été révélé, a reconnu les faits lors de sa garde à vue, a indiqué le parquet de Vienne.

Neuf plaintes correspondant à neuf élèves de la classe de cet enseignant ont été enregistrées à ce stade, a précisé le procureur de la République, Matthieu Bourrette, dans un communiqué.

Dans un premier temps, une source judiciaire avait fait état de fellations imposées "par surprise" à au moins deux de ses élèves dans le cadre de ce qu’il appelait "un atelier du goût", durant lequel les enfants, les yeux bandés, devaient identifier des "choses" qu’il leur faisait goûter. Les faits incriminés -assimilables selon le droit français à un viol- se seraient déroulés derrière un paravent au fond d’une salle de classe de l’école située dans la localité de Villefontane, dans la région de Grenoble.

Le directeur a été interpellé lundi par les gendarmes, alertés par deux parents d’élèves qui ont saisi la justice en fin de semaine dernière après les déclarations de deux fillettes de six ans et demi.

Les faits de viols auraient été commis entre décembre et mars, selon les premiers éléments de l’enquête.

La ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem a annoncé mardi l’ouverture d’une enquête administrative, "afin de faire toute la lumière sur cette affaire et sans préjudice de l’enquête judiciaire placée sous l’autorité du Parquet".

Les perquisitions au domicile du suspect, où celui-ci a été interpellé, ont débouché sur la découverte d’images à caractère pédopornographique.

Le directeur de l’école avait déjà fait l’objet d’une condamnation pénale en 2008 pour recel d’images à caractère pédopornographiques, à six mois de prison avec sursis, avec obligation de soins et mise à l’épreuve. Aucune interdiction d’exercer un travail avec les enfants n’avait cependant été prononcée au moment de cette condamnation.

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