Chacun dans leur registre, celui du "rassembleur" pour l’ancien Premier ministre, du "résistant" pour le secrétaire général de l’UMP, les duellistes se sont efforcés sur France 2, dans cet exercice inédit à droite, d’incarner l’alternative à Nicolas Sarkozy tout en récusant, sous le sceau de la loyauté, un "droit d’inventaire" du quinquennat passé.
"On a beaucoup de points communs", a concédé Jean-François Copé lors du débat qui a clos l’émission, un débat qui n’en fut pas un, les candidats s’astreignant avec force sourires empruntés et tutoiements à une entente de façade. Ils se sont respectivement engagés à "se tendre la main" au lendemain du 18 novembre quelle que soit l’issue du scrutin.