"Ce que je redoutais s’est produit: le mouvement sort divisé et donc affaibli de cette confrontation intempestive. Tout au long de la campagne, il s’est moins agi de l’avenir de l’UMP que de celui de deux protagonistes obsédés par l’échéance de 2017", observe sur son blog le maire de Bordeaux.
"Il faut sortir de cette situation lamentable si l’on veut éviter l’éclatement de notre parti", ajoute-t-il.
M. Juppé, qui a toujours refusé d’apporter son soutien à l’un ou l’autre des concurrents, les exhorte "à faire cesser immédiatement les invectives qu’échangent leurs partisans", à s’engager à accepter la décision de la commission électorale de l’UMP, à se rencontrer et à réunir autour d’eux "une instance de crise rassemblant leurs représentants et des personnalités qui sont restées en dehors de la confrontation".
Jean-François Copé a affirmé dimanche soir avoir remporté l’élection avec 1.000 voix d’avance. Quelques minutes plus tard, François Fillon annonçait à son tour avoir une avance de 224 voix, plongeant du coup l’UMP dans la confusion la plus totale. Les deux camps s’accusent mutuellement de fraudes. La commission électorale de l’UMP (COCOE) se réunit à partir de 10h pour tenter de départager les deux concurrents.