Selon l’Agence de presse turque Dogan (DHA), la personne décédée est un kamikaze, qui s’est fait exploser près d’un poste de la gendarmerie turque à Goycuk, une banlieue résidentielle de la station touristique d’Antalya.
Un mouvement kurde radical, les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK), qui a revendiqué l’attentat perpétré, mardi dernier en plein centre d’Ankara, a menacé de s’attaquer aux grandes métropoles de la Turquie.
Les autorités turques accusent le TAK de servir de prête-nom au Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), qui a pris les armes contre l’Etat turc dans les années 1980.
Les affrontements entre les forces turques et les rebelles kurdes se sont multipliés depuis les élections législatives du 12 juin dernier. Ankara menace de lancer une incursion militaire dans le nord de l’Irak contre le PKK.
L’aviation turque a bombardé, à plusieurs reprises depuis le 17 août, une zone montagneuse dans le nord de l’Irak, où seraient retranchés les combattants du PKK.
Considérée comme un mouvement terroriste par la Turquie et plusieurs autres pays, le PKK a tué durant les derniers mois plus de 50 personnes (civils et militaires), selon la presse turque.