"L’UE réaffirme sa conviction ferme qu’il n’existe pas de solution militaire à la crise libyenne", selon un communiqué du porte-parole du Haut représentant des Affaires étrangères.
Les actions pour soutenir "ceux qui se battent dans ce conflit ne peuvent qu’entrainer une déstabilisation accrue du pays et de la région", a estimé le porte-parole.
L’UE appelle au "respect sans faille de l’embargo sur les armes de l’ONU" et à "soutenir les efforts" de l’émissaire des Nations unies en Libye, Ghassan Salamé, qui sont "la seule voie vers une Libye en paix, stable et sûre".
Les députés turcs ont voté jeudi une motion permettant au président Recep Tayyip Erdogan d’envoyer des militaires en Libye pour soutenir le gouvernement de Tripoli, une mesure qui risque d’aggraver le conflit fratricide déchirant ce pays.
Donald Trump a aussitôt mis en garde jeudi, dans une conversation téléphonique avec son homologue turc, contre toute "ingérence étrangère" susceptible de "compliquer" la situation en Libye.
Israël, Chypre et la Grèce ont aussi dénoncé une "menace dangereuse pour la stabilité régionale", de même que l’Egypte.