Figure clé de la République islamique, le puissant général Soleimani, émissaire de Téhéran pour les affaires irakiennes, et un autre leader pro-iranien en Irak ont été tués dans un raid américain à Bagdad.
Ce raid a été ordonné par le président Donald Trump, trois jours après une attaque inédite contre l’ambassade des Etats-Unis.
"Nous condamnons cet assassinat et des représailles rapides et directes sont la solution", a déclaré Mohammed Ali al-Houthi, un haut responsable de la direction politique des rebelles, sur son compte Twitter.
Soutenus par l’Iran, les rebelles Houthis se sont emparés depuis 2014 de la capitale Sanaa et de pans entiers du Yémen, pays dévasté par une guerre qui a provoqué la plus grave crise humanitaire au monde selon l’ONU.
Depuis 2015, une coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite et ses alliés, en particulier les Emirats arabes unis, intervient pour appuyer les forces du gouvernement reconnu par la communauté internationale contre les Houthis.
En septembre 2019, les rebelles Houthis ont revendiqué des frappes contre deux sites pétroliers majeurs dans l’est du royaume saoudien, qui ont momentanément réduit de moitié la production du pays. L’Arabie saoudite et les Etats-Unis ont accusé l’Iran d’être derrières ces attaques.