M. Erdogan a relevé au cours d’une conférence avec des chefs d’entreprise que les deux pays, membres non-permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, avaient eu le courage de s’attaquer à un dossier diplomatique qui "mettait très mal à l’aise la communauté internationale". La Turquie et le Brésil ont conclu le 17 mais avec l’Iran un accord d’échange d’uranium, mais les Etats-Unis et ses alliés se sont aussitôt montrés méfiants.
Selon M. Erdogan, les partenariats Turquie-Brésil dans d’autres domaines "montrent que nous travaillons bien ensemble". Les entrepreneurs des deux pays devraient "profiter de cette relation pour explorer les opportunités", a-t-il dit.
C’est la première fois qu’un Premier ministre turc visite le Brésil.
M. Erdogan doit rencontrer jeudi le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva à Brasilia, avant la Conférence de l’ONU sur l’alliance des civilisations qui aura lieu vendredi à Rio de Janeiro. Il a également prévu des visites en Argentine et au Chili.
Les échanges commerciaux entre la Turquie et le Brésil se montent à 1,5 milliard de dollars (0,8 million d’euros), mais sont appelés à augmenter, selon le Premier ministre turc. Un traité de libre-échange entre la Turquie et le Mercosur est par ailleurs en négociation.