"Nous avons toujours été très clairs sur le fait qu’une solution pacifique en Syrie nécessitait le départ du président Assad", a déclaré M. Hague lors d’une conférence de presse au Koweït après s’être entretenu avec son homologue cheikh Sabah Khaled Al-Sabah.
"Il est impossible d’imaginer qu’après tant de morts, tant de destructions, un régime opprimant et assassinant son propre peuple à une telle échelle" reste au pouvoir, a ajouté le chef de la diplomatie britannique.
"Il est impossible d’imaginer, je pense, que le président Assad puisse rester à l’avenir sur le devant de la scène en Syrie", a encore dit William Hague à l’approche de la conférence de paix de Genève-2 sur la Syrie, prévue le 22 janvier.
Le régime syrien et l’opposition ont affirmé leur volonté de se rendre à Genève, mais ils semblent irréconciliables sur la place réservée au président Assad dans une éventuelle transition négociée.
Le régime syrien a affirmé mercredi qu’il revenait au président Assad de mener la transition en cas d’accord à Genève. L’opposition politique et les rebelles refusent quant à eux toute présence de M. Assad dans la transition.
