Selon lui, il s’agit d’"une décision des forces de l’ordre et de l’armée syrienne de tirer sur les manifestants, on l’a vu vendredi où il y a eu plus de 100 morts, on l’a vu samedi à nouveau où ils ont tiré pendant l’enterrement de gens décédés la veille, on l’a vu dimanche au nord-ouest du pays et depuis lundi matin avec cette attaque armée avec chars et avec des troupes sur Douma" et d’autres villes, a-t-il estimé.
Najim Ouri a précisé que Human Rights Watch n’avait "aucune information" depuis lundi matin car les villes attaquées "sont des villes complètement isolées". Il a dit avoir essayé "de contacter douze personnes" qui sont "des contacts établis au cours des dernières quelques semaines" mais qu’il n’avait eu "aucun moyen de les joindre". "On sait que les réseaux de téléphones ont été coupés, internet est coupé, aujourd’hui il y a un blackout total sur l’information" en Syrie, a-t-il ajouté.
La Syrie a annoncé lundi matin la fermeture de sa frontière avec la Jordanie.