"Nous sommes en train d’étudier les circonstances qui permettraient d’engager des poursuites pour crimes de guerre", a expliqué un haut fonctionnaire lors d’une téléconférence organisée par le département d’Etat.
"Nous cherchons par ailleurs à accentuer la pression avec des sanctions économiques, notamment sur le secteur pétrolifère du pays", a ajouté un autre responsable américain.
Depuis le début des manifestations en mars, la répression en Syrie a coûté la vie à 1.200 personnes et entraîné l’arrestation de quelque 10.000 autres, selon des ONG et l’ONU. Plus de 8.500 Syriens ont trouvé asile en Turquie, 5.000 autres au Liban.
Le 29 avril, Washington avait imposé une première série de sanctions contre plusieurs responsables du régime, dont le frère cadet du président, Maher al-Assad.
En mai, les Etats-Unis ont annoncé des sanctions dirigées pour la première fois contre le président Bachar al-Assad sous la forme d’un gel de ses biens. La mesure visait six autres caciques du régime.
Le 19 mai, Barack Obama a appelé le président syrien à diriger la transition ou à se retirer du pouvoir.
Le département d’Etat a par ailleurs indiqué jeudi que les Etats-Unis accroissent leurs contacts à l’intérieur et à l’extérieur de la Syrie avec des Syriens qui cherchent à obtenir un changement politique dans leur pays.