"Quand on voit le président de la Chambre de l’assemblée nationale (syrienne) sourire en votant sur ce référendum", cela montre qu’il s’agit d’une "sinistre mascarade", a estimé le chef de la diplomatie française Alain Juppé, en arrivant à une réunion avec ses homologues de l’UE à Bruxelles. "C’est indigne parce qu’en même temps des bombes sont en train de tomber sur Homs et sur d’autres villes", a-t-il jugé.
Plusieurs ministres européens des Affaires étrangères, notamment français et britannique, ont dénoncé lundi le référendum organisé en Syrie sur une nouvelle Constitution, estimant qu’il n’avait aucune crédibilité du fait de la poursuite en parallèle des violences.