"Les villages alaouites paieront le prix de chaque roquette chimique tombée sur nos parents à Damas", a affirmé le chef d’Al-Nosra, Abou Mohammad al-Jolani, dans un message diffusée sur des sites islamistes.
Il a promis le tir de "mille roquettes", en soulignant qu’il s’agissait d’une "dette envers (…) nos parents dans la Ghouta orientale", un secteur aux mains des rebelles qui borde Damas où l’opposition accuse le régime d’avoir mené une attaque aux armes chimiques mercredi.
"Ce régime a attaqué la région orientale (de la province de Damas) avec des dizaines de roquettes chimiques qui ont tué des centaines d’enfants, de femmes et d’hommes", a-t-il dénoncé, en appelant les combattants à travers le pays à participer à cette vengeance.
La Syrie a nié en bloc ces accusations, affirmant n’avoir "jamais utilisé d’armes chimiques".
Se basant sur des rapports médicaux, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a annoncé avoir comptabilisé plus de 300 morts par gaz toxique depuis mercredi dans ce secteur, dont des dizaines de rebelles.
L’organisation Médecins sans frontières a fait état de son côté du décès de 355 patients "présentant des symptômes neurotoxiques", tout en restant prudente sur leur origine et sur les responsabilités.