Selon Moscou, M. Brahimi voulait avoir des consultations avec de hauts responsables russes sur le dossier syrien. Sa visite intervient quelques jours après des entretiens qu’il a eus avec le président syrien Bachar Al Assad et des représentants de l’opposition, sans arriver à les réunir autour d’un plan international de sortie de crise.
L’émissaire international a eu la semaine dernière un entretien téléphonique avec le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, qui avait estimé nécessaire que les parties au conflit appliquent l’accord de Genève sur une transition en Syrie n’impliquant pas le départ d’Al Assad.
La Russie, principal allié du régime syrien, s’est défendue la semaine dernière, par la voix de son président Vladimir Poutine, d’être "l’avocat des autorités syriennes", affirmant que son objectif était d’éviter au pays "le chaos".
Depuis mars 2011, quelque 44.000 personnes ont péri dans le soulèvement populaire contre le régime de Bachar Al Assad et qui s’est transformé en conflit armé, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).