"L’option militaire est bel et bien envisagée" si les démarches diplomatiques en cours échouent, a-t-elle ajouté. "Il ne s’agit en rien d’une menace hypothétique".
Paris et Washington consultent la Russie et la Chine sur un projet de résolution du Conseil de sécurité de l’Onu prévoyant de placer toutes les armes chimiques de la Syrie sous contrôle international avant de les détruire.
Ce texte rend le régime syrien responsable de l’attaque chimique du 21 ao t dans la banlieue de Damas et n’exclut pas l’usage de la force en cas de non respect par la Syrie de ses exigences.
Malgré le recul de l’imminence des frappes et un doute sur l’usage de la force, l’armée française reste en alerte.
"Nous restons en capacité de répondre aux directives du président de la République", a dit le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l’état major des armées.