Ces combats qui ont secoué jeudi plusieurs zones de Deraa étaient les plus violents depuis la reconquête de la province en 2018 par le régime, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Vendredi des « tirs sporadiques » sont venus briser un calme précaire, sans toutefois entraîner une escalade de violences, a rapporté l’OSDH.
Au total, 28 personnes ont été tuées: huit combattants pro-régime, neuf combattants rebelles, et 11 civils dont des enfants, selon un nouveau bilan de l’OSDH.
Depuis la reprise de Deraa en 2018 par les forces du régime, les institutions gouvernementales s’y sont réinstallées, mais les forces armées ne se sont pas déployées dans toute la province.
En mars, l’OSDH a fait état d’une embuscade tendue par des hommes armés à Deraa et ayant tué 21 soldats du régime. Les soldats attaqués se dirigeaient vers le village de Mzirib (dans l’ouest de Deraa) dans le but d’arrêter un ancien commandant rebelle, en vain.
Depuis 2011, la guerre en Syrie a fait près de 500.000 morts et poussé à la fuite des millions de personnes.