Le texte souligne que "rien dans cette résolution n’impose aux États de recourir à la force ou à la menace de l’usage de la force", une tentative d’apaiser les oppositions russe et chinoise.
La résolution soutient le plan de la Ligue arabe prévoyant "le transfert par le président syrien de toute son autorité à son vice-président, en vue de coopérer entièrement avec le gouvernement d’union nationale" pendant la période de transition. Elle prévoit à terme "des élections libres et transparentes" sous supervision "arabe et internationale". Le texte demande au gouvernement syrien de "mettre fin immédiatement à toutes les violations des droits de l’Homme et attaques contre ceux qui exercent leur droit à la liberté d’expression".
Les chefs de la diplomatie des Etats-Unis et de plusieurs pays d’Europe s’expriment mardi devant le Conseil de sécurité de l’ONU pour tenter de sortir de dix mois d’inaction. Mais la Russie, alliée traditionnelle de Damas, a réaffirmé son opposition, excluant toute négociation sur ce texte "inacceptable" qui conduirait selon Moscou à "une guerre civile" en Syrie.