Les magistrats du tribunal correctionnel de Paris ont jugé Natixis « coupable des faits qui lui étaient reprochés », considérant qu’elle « a sciemment diffusé des informations trompeuses, notamment en communiquant des chiffres d’exposition aux subprimes sans jamais préciser les hypothèses retenues », ce qui a contribué à rendre « sa communication incompréhensible ».
Le montant de l’indemnisation des parties civiles s’élèvera à 3 euros par action détenue sur la période concernée par les faits, a précisé le tribunal, cité par les médias de l’hexagone, ce qui représenterait un montant total de plus de 1 million d’euros.
Natixis était accusée d’avoir sous-estimé, dans un communiqué datant de novembre 2007, son exposition indirecte aux subprimes, un type de crédit hypothécaire distribué aux États-Unis.
Dans ce communiqué sur ses résultats du troisième trimestre de l’année, la banque avait indiqué que les risques portés sur les subprimes étaient « limités ».
La crise a été derrière la chute de son cours qui a passé 19,55 euros lors de son introduction en Bourse en 2006 à moins d’un euro par action en 2009.