L’agence, qui avait maintenu la note souveraine de la France inchangée lors de son précédent examen en octobre, prévoit une croissance de 5,5% du PIB français.
Toutefois, elle estime que « les vastes mesures de soutien à l’économie ont entraîné un important déficit budgétaire et une forte augmentation de la dette publique ».
Selon l’agence, l’économie diversifiée de la France, ses institutions solides et la politique économique contra-cyclique opportunément suivie, associées au soutien monétaire de la Banque centrale européenne (BCE), confortent les perspectives de reprise et de retour progressif à l’équilibre des finances publiques.
La perspective stable « reflète notre opinion selon laquelle la France contiendra les effets négatifs de la pandémie sur son économie et sa situation budgétaire », ajoute l’agence, qui relève cependant que cette note pourrait être revue à la baisse si le déficit budgétaire ne se résorbait pas comme prévu.
La crise sanitaire a porté la dette de la France à 115,7% du PIB en 2020, alors que le déficit public a atteint 9,2% du PIB.