Cette session à huis clos devrait se dérouler vendredi et a été demandée côté européen par les cinq membres de l’Union européenne présents au Conseil de sécurité, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Belgique et la Pologne.
"Nous sommes très préoccupés" par l’évolution de la situation, la "fermeture des frontières", le "couvre-feu", une transition militaire pendant deux ans, a souligné devant des médias l’ambassadeur britannique adjoint, Jonathan Allen. Le plus important est qu’il n’y ait "aucune violence contre les manifestants", a-t-il souligné.
Le président Omar el-Béchir, qui dirigeait le Soudan d’une main de fer depuis 30 ans, a été renversé jeudi par un coup d’Etat de l’armée, dans le sillage d’un soulèvement populaire, et remplacé par un "conseil militaire de transition" pour deux ans.