Séminaire international à Minorque sur la lutte contre le trafic illicite des biens culturels, avec la participation du Maroc
Cette grand-messe réunira des représentants de haut niveau d’organisations internationales, en l’occurrence l’UNESCO, Interpol et Europol, ainsi que des experts de police spécialisés dans les enquêtes sur les délits contre le patrimoine historique, les œuvres d’art et les antiquités, venus de plusieurs pays, dont l’Italie, la France, l’Allemagne, les Pays-Bas, les États-Unis et le Maroc, indique un communiqué de la Garde civile espagnole.
Le séminaire, qui sera organisé par le Conseil insulaire de Minorque, en collaboration avec la Garde civile et le gouvernement des îles Baléares, s’assigne pour objectif majeur de renforcer la coopération entre les institutions, les agences et les organisations nationales et internationales œuvrant dans le domaine de la lutte contre le trafic illicite de biens culturels, ainsi que d’échanger les expériences opérationnelles en matière d’enquêtes sur les crimes commis contre le patrimoine historique.
Le trafic illicite de biens culturels est un fléau qui touche tous les pays riches en biens culturels depuis plusieurs décennies. La collaboration étroite entre les unités de police spécialisées dans les enquêtes liées à ce phénomène est jusqu’à présent l’outil le plus utile pour lutter contre ces crimes, relève la même source.
Minorque, l’une des quatre îles Baléares, recèle 2.126 sites archéologiques, dont 1.298 sont déclarés comme biens d’intérêt culturel.