"On va prendre un an, un petit peu moins d’un an de concertation avec la société, avec les avocats, avec les infirmières, avec les professeurs, tous ceux qui sont concernés", a assuré le ministre.
Le vote d’un projet de loi sur cette réforme serait donc repoussé au-delà des élections municipales de mars 2020.
M. Darmanin a ajouté que la volonté d’Emmanuel Macron de donner la priorité à la durée de cotisation plutôt qu’au relèvement de l’âge de départ était "une ouverture faite notamment à la CFDT et à M. (Laurent) Berger".
La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye avait indiqué mercredi que l’idée d’un âge pivot à 64 ans, défendue par le haut commissaire à la réforme des retraites Jean-Paul Delevoye pour toucher une retraite à taux plein, n’était pas "enterrée" pour autant.