Sarkozy met en garde contre le « programme de récession » de la gauche

Nicolas Sarkozy a souligné jeudi son bilan face à la crise lors d’un meeting à Toulon, mettant en garde contre le projet de son adversaire socialiste François Hollande qu’il a qualifié de "programme de récession".

"Je me souviens de ce jour de l’automne 2008 où je suis venu à Toulon m’adresser aux Français au moment le plus dramatique de la crise financière", a rappelé le président, candidat à un second mandat, soulignant s’être "engagé" à "protéger les Français de la crise".

"Cet engagement a été tenu", a-t-il martelé, reprenant la rhétorique de président protecteur contre la crise, qu’il avait très largement utilisée au début de sa campagne présidentielle.

La crise a "rendu la vie plus dure", "détruit des emplois", "abîmé des vies", "créé des souffrances", a-t-il admis. Mais "la France a résisté, la France n’a pas été emportée comme fétu de paille par la crise. Nous avons tenu", a-t-il lancé, avant de décrire "l’humiliation" de la Grèce, les "souffrances" de l’Italie et du Portugal et les "affres" de l’Espagne.

"J’ai diminué les effectifs de la fonction publique pour ne pas avoir à baisser le salaire des fonctionnaires", a expliqué le président sortant, par opposition à la proposition de François Hollande d’embaucher 60.000 personnes dans l’Education nationale. Le candidat socialiste a assuré que cette mesure se ferait à effectif constant dans la fonction publique.

Le projet de François Hollande "n’est pas un programme de croissance, c’est un programme de récession (…) qui étouffera la croissance", "qui favorisera les délocalisations", "qui creusera les déficits et qui ruinera la confiance des investisseurs", a-t-il encore critiqué.

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