La reconnaissance américaine est « une décision d’un État souverain » et le parlement algérien n’a aucun titre pour intervenir dans ce processus, affirme, vendredi, le site d’information français Mondafrique.
Mondafrique s’est intéressé à « une lettre inédite » adressée au nouveau président américain, Joe Biden, par les groupes parlementaires algériens dans laquelle ils exigent « l’annulation de la décision de Donald Trump sur la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara », sous le prétexte que « le décret de Trump sur le Sahara marocain violerait les principes des États-Unis sur ce dossier » et que « la marocanité de ce territoire mettrait à mal le droit des peuples à l’autodétermination ».
« Sauf que la reconnaissance américaine est une décision d’un État souverain. Le parlement algérien n’a aucun titre pour intervenir dans ce processus. D’autant que l’Algérie n’a cessé de crier qu’elle n’était pas partie prenante au conflit du Sahara », observe le média français dans un article sous le titre « Sahara, le surprenant lobbying des partis algériens à Washington ».
Selon Mondafrique, « la décision américaine de reconnaissance n’est pas totalement une surprise. Les Etats-Unis, ces dernières années, ont inclus le Sahara dans les accords des USA avec le Royaume ».
De plus, « la décision de Donald Trump est un décret présidentiel publié au Federal Register, et non une décision personnelle ». « Il a été distribué aux Etats membres des Nations-Unies, en tant que document officiel du Conseil de sécurité, dans les six langues officielles de l’ONU », rappelle-t-il.