Le rapport du secrétaire Général révèle que plusieurs manifestations ont été organisées contre la direction du "polisario", y compris celles demandant d’élucider le cas de Khalil Ahmed, disparu en Algérie depuis 2009, ainsi que les restrictions sur l’acquisition des biens.
En effet, depuis plusieurs mois, des centaines de personnes multiplient leurs protestations dans les camps de Tindouf, en Algérie, contre les responsables du "polisario" pour les inciter notamment à dévoiler toute la vérité sur le cas d’Ahmed Khalil, disparu dans des circonstances inconnues en Algérie, alors qu’il était sur le point de divulguer les graves atteintes aux droits de l’Homme commises par les dirigeants du "polisario" à Tindouf, avec la bénédiction de responsables algériens.
Lors de ces protestations sévèrement réprimées par les milices armées du "polisario", des centaines de personnes ont exprimé leur désarroi contre les mesures injustes imposées par le "polisario" qui profitent exclusivement à une poignée de responsables des séparatistes et leurs familles.
En outre, le Secrétaire Général tire la sonnette d’alarme quant à la situation humanitaire déplorable dans les camps de Tindouf.
En effet, l’absence de recensement, exigé par le Conseil de Sécurité depuis 2011, et le détournement de l’aide humanitaire, dénoncé par l’Office européen de lutte anti-fraude (OLAF) et d’autres organisations onusiennes et indépendantes, perpétue cette situation alarmante et préoccupante, ainsi que le sort de la population des camps de Tindouf, en Algérie, privée de ses droits les plus élémentaires depuis plus de quatre décennies.