Concernant les risques d’inégalités dans l’offre d’activités péri-scolaires proposées aux élèves, qui dépendent des ressources financières de chaque commune, le ministre a tenu à rappeler qu’une enveloppe de 250 millions d’euros a été prévue pour aider les villes qui n’ont pas les moyens de proposer un large panel d’activités. "C’est l’inverse de ce qu’on entend", a souligné Vincent Peillon, avant d’ajouter : "nous permettons à des villes de proposer des activités qu’elles n’avaient pas les moyens de proposer. On met de l’argent vers ceux qui n’en avaient pas".
Invité mercredi soir du journal de 20 heures de TF1, le ministre de l’Education nationale Vincent Peillon s’est attaché à défendre sa réforme des rythmes scolaires, pourtant critiquée par des parents d’élèves, des enseignants et l’UMP, écartant tout report. "On ne va pas reculer sur cette réforme", a-t-il prévenu, avant d’ajouter : "pour nous tous, l’intérêt premier, primordial, c’est l’enfant, l’élève. Faire réussir les enfants, c’est l’objet de notre réforme."