Outre Roselyne Bachelot, cette commission paritaire, qui doit rendre ses conclusions début novembre, comprendra 12 membres, dont l’ancien directeur de cabinet de M. Jospin à Matignon, Olivier Schrameck, le président de la Fondation nationale des sciences politiques, Jean-Claude Casanova, ou encore la présidente du tribunal de grande instance de Paris, Chantal Arens, a précisé l’Elysée.
Le président François Hollande a annoncé samedi qu’il allait placer Lionel Jospin à la tête d’une commission sur la moralisation et la rénovation de la vie politique.
Cette commission, qui doit être installée "dans un délai très court", sera chargée de formuler des propositions sur le non-cumul des mandats, sur le financement de la vie politique, notamment des campagnes, sur les modes de scrutin aux sénatoriales et aux législatives (avec l’introduction d’une part de proportionnelle pour ces dernières) et enfin sur une charte éthique.
"Quand on est élu de la République, il doit y avoir des règles qui s’imposent et donc aucun conflit d’intérêts ne doit être toléré", a déclaré François Hollande à ce sujet.
Le président a promis qu’il consulterait "tous les partis politiques" sur les propositions de la commission Jospin.