Trois jours après une victoire pleine de promesses contreRoger Federer, le numéro un français a flanché en trois sets surle court Philippe-Chatrier (6-1 7-6 6-2).
Il a ainsi laissé filer la meilleure occasion de sa carrière- jusqu’à présent – de succéder à Henri Leconte, finaliste en1988, et surtout à Yannick Noah, couronné à Paris il y a trenteans.
"C’est tennistique. Aujourd’hui, clairement, il a étémeilleur que moi", a-t-il dit en conférence de presse.
Autrement dit, il a perdu à la régulière et n’a pas souffertdes interférences liées aux attentes d’une partie du public etqu’il portait aussi lui-même.
"Honnêtement, je me sentais bien, je n’étais pas tropstressé. Evidemment, il y avait un peu de stress, mais comme àchaque fois, comme en quarts de finale, comme sur les premierstours", a poursuivi Jo-Wilfried Tsonga.
"Je dirais même que j’en avais beaucoup plus au premiertour. Parce que là on est dans notre truc, on joue bien, on estdans une bonne dynamique, tout ce qui peut nous arriver estpositif. Avant d’aborder ce match, j’étais très bien."
"J’avais envie de tout casser, de me mutiler. Mais je suisobligé d’être fataliste", a-t-il raconté. "J’aurais aimé joué un meilleur tennis, ça n’a pas été lecas. En face, j’avais un super joueur qui lui a été bon. Voilà,c’est le tennis."
"Il n’y a pas 100.000 trucs à dire hormis que lui a été bienmeilleur que moi aujourd’hui et que je n’ai pas fait le matchque j’aurais pu faire, ou du moins que j’attendais."
La finale se jouera donc sans lui dimanche, entre DavidFerrer et son compatriote Rafael Nadal.