Rohani doute d’une issue politique rapide à la crise syrienne

La résolution politique de la crise syrienne prendra du temps, et il ne faut pas pour l’instant être trop optimiste quant au succès d’une solution négociée, estime le président iranien Hassan Rohani.

"C’est notre espoir que de voir ces négociations aboutir le plus rapidement possible. Mais ça m’étonnerait qu’elles aboutissent très tôt, parce qu’en Syrie il y a des groupes qui font la guerre au gouvernement central mais aussi entre eux. Il y a des ingérences dans les affaires intérieures de la Syrie", a-t-il déclaré aux médias France 24, Le Monde et France Culture.

"La question syrienne est très compliquée", a-t-il ajouté. "Je pense que la solution doit être politique, mais il sera difficile d’arriver à une conclusion en l’espace de quelques semaines, de quelques réunions. Ce serait trop optimiste, car la question syrienne est une question trop compliquée".

Des pourparlers de paix sur la Syrie sous l’égide de l’ONU devaient s’ouvrir vendredi après-midi à Genève, mais l’opposition syrienne, réunie à Ryad (Arabie Saoudite) a fait savoir qu’elle refusait d’y participer si ses conditions préalables, notamment l’arrêt des bombardements sur des zones civiles et un accès aux localités assiégées, n’étaient pas satisfaites.

La communauté internationale compte sur les pourparlers de Genève pour trouver une solution politique à un conflit qui a fait depuis 2011 plus de 260.000 morts et déplacé des millions de personnes.

Elle y voit aussi un moyen de concentrer les forces sur la lutte contre l’organisation jihadiste État islamique (EI), qui contrôle de vastes territoires en Syrie et en Irak.

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