"Il faut aider le Liban pour assurer sa sécurité et faire en sorte qu’il soit dissocié des autres crises de la région", a déclaré le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian sur les ondes de France Inter avant l’ouverture de la réunion.
"Le Liban est un pays souverain. Il faut qu’il le reste et qu’il n’y ait pas d’intervention extérieure qui vienne perturber sa stabilité", a-t-il insisté.
Le président français Emmanuel Macron, qui a aidé Saad Hariri à sortir de la crise provoquée par sa démission surprise et à reprendre ses fonctions, ouvrira cette réunion dans la matinée au Quai d’Orsay en présence du secrétaire d’État américain Rex Tillerson.
"C’est une forme de consécration, de relégitimation pour M. Hariri. La communauté internationale entérine le retour à une situation normale pour lui", analyse Hasni Abidi, directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (CERMAM) à Genève.
Les autres pays du Groupe international de soutien au Liban (GISL) – Russie, Chine, Grande-Bretagne, Allemagne, Italie – seront également représentés à la réunion, à un niveau non précisé, ainsi que l’Egypte, acteur clé du monde arabe. (afp)