Retrait de Griveaux: Ndiaye dénonce les « boules puantes » et une « campagne de bassesse »
La porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, a dénoncé vendredi les « boules puantes » et une « campagne de bassesse où tous les coups sont permis », après le retrait de la candidature de Benjamin Griveaux aux municipales à Paris.
« Je crois en écoutant la classe politique ce matin que c’est un sentiment largement partagé », a-t-elle ajouté, en adressant « à titre personnel un message de soutien fort à Benjamin Griveaux » dont elle est proche et qu’elle juge victime d’une « ignominie ».
« Le degré de violence morale, parfois physique, qui existe dans la société française et singulièrement envers les responsables politiques ne peut pas être acceptable », a-t-elle mis en garde à l’issue d’une séance de travail sur la retraite des femmes avec Marlène Schiappa et Laurent Pietraszewski au ministère des Solidarités.
« Ce qui doit nous interroger collectivement, c’est ce qui conduit à ce qu’une campagne se fasse à coups de boules puantes » et « une campagne où on devrait s’intéresser à votre opinion politique, à ce que vous pouvez porter comme projet, (…) se transforme en une campagne de bassesse où, en fait, tous les coups sont permis », a-t-elle argumenté.
En déplacement dans la Manche, la ministre de la Transition écologique et solidaire Élisabeth Borne a estimé qu’on « franchit toutes les lignes rouges dans la vie politique avec cette mise en cause personnelle ».
Le Premier ministre Edouard Philippe a dit respecter la décision « difficile » de Benjamin Griveaux de se retirer de la campagne municipale de Paris et a exprimé sa « sympathie » et son « soutien » à l’ancien porte-parole du gouvernement, vendredi lors d’une conférence de presse au Havre et sur twitter.