Il faudra établir clairement que le président syrien Bacharal Assad n’a pas respecté les termes de la résolution pour que le Conseil de sécurité vote des mesures punitives, a souligné le vice-ministre des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.
La Russie, qui avait jusqu’ici opposé son veto à toutes les résolutions sur la Syrie, est parvenue dans la nuit de jeudi à vendredi à un texte de compromis qui doit théoriquement ouvrir la voie à la destruction de l’arsenal chimique syrien d’ici juin prochain, comme Moscou l’a proposé pour éviter une action militaire contre son allié après l’attaque chimique du 21 août à Damas.
"Nous n’avons fait aucune concession", a déclaré Sergueï Riabkov à la radio La Voix de la Russie. "Le plus important, c’est que le recours automatique au chapitre VII a été écarté "dans le cas où les Occidentaux jugeraient que Bachar al Assad ne respecte pas ses obligations, a-t-il insisté.
En cas de nouveau vote du Conseil de sécurité pour imposer des mesures punitives au régime de Damas, la Russie pourrait de nouveau brandir son droit de veto, comme elle l’a fait après l’attaque du 21 août, qu’elle a qualifiée de "provocation" des rebelles en mettant au déf