Placé sous le thème des "langues africaines à l’ère de la mondialisation : de la description aux politiques de l’État", le congrès devra examiner nombre de phénomènes linguistiques et culturels ainsi que les facteurs qui influencent les langues africaines dans un monde en pleine mutation, avec un accent particulier sur les langues en voie de disparition, indique un communiqué des organisateurs.
Cette édition sera marquée par la participation de plus de 45 pays, dont 23 africains, et la présence d’environ 400 conférenciers issus des mondes de la culture, de la politique et de la recherche scientifique, avec à la clé la présentation de plus de 300 articles scientifiques.
Organisée pour la première fois en Afrique du Nord, cette conférence débattra de thématiques portant sur "les langues africaines dans les législations et les politiques", "la linguistique africaine", "le brassage entre langues et diversité linguistique", "les études amazighes", "langue et développement", "langues africaines et technologie", "langues africaines et enseignement", "langues africaine et traduction" et "la présence de la langue arabe en Afrique". On prévoit aussi des débats sur "la mondialisation et le paysage socio-linguistique en Afrique" et des Journées d’études consacrées aux langues officielles et nationales (arabe classique, Amazigh, hassaniya et arabe dialectal).