Propos anti-Marocains : Wilders accusé officiellement d’incitation à la haine, de discrimination et d’insulte d’une communauté

Le chef du Parti pour la liberté (PVV/extrême-droite), Geert Wilders est officiellement accusé d’incitation à la haine et à la discrimination et d’insulte contre un groupe de personnes, en l’occurrence les Marocains des Pays-Bas, selon l’acte d’accusation publié mardi soir.

Le leader populiste, qui a tenu des propos haineux contre la communauté marocaine établie aux Pays-Bas lors de la campagne électorale pour les Communales de mars 2014, est accusé ainsi d’avoir  »insulté délibérément un groupe de personnes pour leur race », selon l’acte d’accusation publié par les médias locaux. Il sera également poursuivi pour complicité et incitation à la haine et à la discrimination contre la communauté marocaine, selon la même source.

En nommant les charges retenues contre Wilders, le parquet néerlandais anticipe toute intention de la défense du leader populiste de reporter à nouveau le procès sous prétexte que les accusations ne sont pas explicitement mentionnées dans l’exposé des faits.

Le procès contre le chef du Parti pour la liberté, prévu initialement le 18 mars courant, a été reporté au 31 octobre à la demande des juges qui ont dit vouloir approfondir l’enquête.

Fin 2014, le parquet néerlandais avait annoncé que le député néerlandais serait jugé pour discrimination et incitation à la haine, suite aux propos haineux qu’il avait tenus quelques mois plutôt contre les Marocains établis aux Pays-Bas, lors de la compagne de son parti pour les élections communales.

Le parquet a estimé que "les hommes politiques peuvent aller loin dans leurs déclarations, grâce à la liberté d’expression, mais cette liberté s’arrête avec l’interdiction de discriminer".

Plus de 6.000 plaintes ont été déposées contre Wilders connu pour son hostilité aux migrants et à l’Islam, notamment.

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