Présidence de LR : trois candidats officiellement en lice
La candidature de Daniel Fasquelle n’a finalement pas été retenue, en raison de l’insuffisance « du nombre de parrainages d’adhérents ».
Celle de Daniel Fasquelle n’a en revanche pas été retenue, en raison de l’insuffisance « du nombre de parrainages d’adhérents », a précisé Anne Levade. Les candidats devaient réunir les signatures de 2 347 adhérents au moins (1 % du nombre total d’adhérents) et 13 parlementaires LR (5 % des députés nationaux, européens et sénateurs).
Si la présidente de la Haute autorité n’a pas souhaité communiquer le nombre de parrainages recueillis par chacun des prétendants, elle a indiqué qu’"un certain nombre d’entre eux ont été invalidés parce qu’ils émanaient d’adhérents pas à jour de cotisations", ou qui n’avaient pas fourni de copie de pièce d’identité.
"Nous avons également +dédoublonné+ des parrains", c’est-à-dire que la Haute autorité a retiré les parrainages donnés par une seule et même personne à plusieurs candidats, pratique évidemment proscrite, a-t-elle ajouté.
Durant les quinze jours d’examen des candidatures, la Haute autorité a "vérifié les dossiers sur pièce et en opérant des contrôles téléphoniques aléatoires", a encore précisé Mme Levade.
L’annonce de la liste définitive des candidats ouvre de fait la campagne officielle pour la présidence des Républicains, qui doit prendre fin le 8 décembre.
Quelque 234.908 adhérents à jour de cotisation sont appelés à se prononcer électroniquement le 10 décembre, et le 17 en cas de second tour.
Peu après l’annonce de la liste officielle, M. Fasquelle a pris acte du rejet de sa candidature.
"Il aura manqué une poignée de parrainages militants", a-t-il déploré dans un communiqué, en rappelant qu’il était "parti de rien en juillet dernier" lorsqu’il avait commencé sa campagne et "qu’il ne disposait pas, à la différence d’autres candidats d’anciens réseaux de la primaire".
Si aucun recours susceptible d’entraîner modification de la liste officielle n’est possible, M. Fasquelle pourra consulter son dossier, "dans une logique d’ouverture", a précisé Mme Levade. (afp)