Nicolas Sarkozy a également tenu à saluer en son ministre de l’Écologie "un artisan inlassable du Grenelle de l’environnement" qu’il a "formidablement mis en oeuvre".
Le Premier ministre François Fillon a exprimé hier son souhait de rester à Matignon. "Je crois à la continuité de notre politique réformiste parce qu’on ne gagne rien à changer de cap au milieu de l’action et parce que le redressement de la France réclame de la durée", a lancé François Fillon.
Nicolas Sarkozy a-t-il tranché pour Matignon ? "Officiellement, le chef de l’Etat n’a pas encore fait son choix, mais ses préférences ont largement filtré : il penche pour Borloo", selon Libération.
Invité vendredi sur LCI, le secrétaire national du PCF Pierre Laurent a estimé qu’il n’y avait "rien à attendre du remaniement", la question étant juste de savoir "dans quel ordre les gens vont être installés sur la photo derrière François Fillon, Borloo, Baroin". "Tout le monde le sait déjà, on va repartir quasiment avec les mêmes", a insisté le numéro un communiste.
Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts, a comparé jeudi le remaniement gouvernemental à "Santa Barbara", la série télévisée fleuve américaine des années 1980.
Quant au PS, l’offensive a été lancée par Laurent Fabius fin octobre. Jean-Louis Borloo, "il a fait quoi? Il s’est occupé de l’emploi, de la ville, je crois, au moment des émeutes de 2005, c’est ça ? Il a été trois semaines ministre de l’Economie et des Finances, le temps pour lui de dire qu’il était pour la TVA sociale… Et depuis deux ans, trois ans, il s’occupe des transports, de l’essence et de l’écologie, au point que M. le Président de la République vient de dire: l’écologie ça suffit", a raillé l’ancien Premier ministre sur France Inter.
La première secrétaire du parti socialiste, Martine Aubry, a résumé la situation. "On connaît déjà le Premier ministre: ce sera Nicolas Sarkozy".
Actualisé le vendredi 5 novembre