Poutine condamne les changements de régime par la violence au Moyen-Orient

Le président russe Vladimir Poutine a mis en garde mercredi contre les incitations au changement violent de régime au Moyen-Orient, répondant visiblement aux appels de l’Occident à mettre fin au régime de Bachar al-Assad en Syrie.

"La violence engendre la violence", a-t-il déclaré devant des diplomates étrangers à Moscou, appelant la communauté internationale à présenter un front uni pour calmer les tensions au Moyen-Orient.

Le président américain avait de son cô té appelé une nouvelle fois à la transition en Syrie mardi, à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies.

"L’avenir ne doit pas appartenir à un dictateur qui massacre son peuple", avait-il dit, faisant référence à la répression du mouvement de contestation contre le président Bachar el-Assad. L’opposition estime que près de 30.000 personnes ont été tuées en 18 mois. "Ensemble, nous devons être du cô té de ces Syriens qui croient en une vision différente", avait-il ajouté.

Alors que la Russie et la Chine bloquent par leur veto l’action du Conseil de sécurité dans le dossier syrien, le Groupe de travail international des amis du peuple syrien sur les sanctions, comprenant notamment les Etats-Unis, l’Union européenne et la Ligue arabe, s’est réuni la semaine dernière à La Haye (Pays-Bas) pour étudier les moyens d’isoler davantage le régime Assad.

Mais Vladimir Poutine a estimé qu’il serait destructeur de tenter de contourner les efforts diplomatiques de l’ONU. "Une telle action serait potentiellement chargée de déstabilisation et de chaos", a-t-il dit. "La vie nous a récemment prouvé que c’était le cas. Il est temps que nous tirions les leçons de ce qu’il est en train de se passer", a-t-il ajouté.

Le président russe a par ailleurs appelé à un effort international pour contrer les menaces terroristes dans plusieurs pays du Moyen-Orient, dont la Libye, l’Irak, le Yémen, la Syrie, l’Egypte et l’Afghanistan. "Il ne peut pas y avoir deux poids, deux mesures. Les terroristes devraient être rejetés fermement et unanimement."

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