Dans un communiqué, la Commission précise que cet accord vise à permettre de mobiliser plus de 21 milliards d’euros d’investissements en faveur de la cohésion économique, sociale et territoriale en Grèce.
Ces fonds, relève-t-on, permettront de financer les priorités de l’UE, telles que la transition écologique et numérique, et contribueront à l’instauration dans le pays d’un modèle de croissance compétitif, innovant et axé sur l’exportation.
« Il s’agit d’un contrat politique qui traduit la solidarité européenne en priorités et en plans d’investissement nationaux visant à parer nos États membres pour l’avenir, tout en corrigeant leurs disparités internes », a indiqué Elisa Ferreira, commissaire européenne à la cohésion et aux réformes, citée dans le communiqué.
« La Commission collabore de près avec tous les États membres pour faire en sorte que la prochaine période de programmation bénéficie à toutes les régions et tous les citoyens, où qu’ils se trouvent. Un modèle de croissance plus cohésif, allant de pair avec des économies et des sociétés plus fortes et plus résilientes, peut être mis en place », a-t-elle ajouté.
Au total, l’accord de partenariat avec la Grèce comprend 22 programmes: 13 programmes régionaux, correspondent à chacune des régions administratives grecques, et 9 programmes nationaux.
Dans le cadre de la politique de cohésion de l’UE, chaque État membre doit élaborer un accord de partenariat en coopération avec la Commission. Lié aux priorités de l’UE, il s’agit d’un document de référence pour la programmation des investissements au titre des fonds de la politique de cohésion et du Fonds européen pour les affaires maritimes, la pêche et l’aquaculture dans le contexte du cadre financier pluriannuel.
Ce document définit la stratégie et les priorités d’investissement choisies par l’État membre concerné et comporte une liste des programmes nationaux et régionaux à mettre en œuvre, ainsi qu’une dotation financière annuelle indicative pour chaque programme, rappelle-t-on.
