"L’Afrique sub-saharienne est la région la plus touchée par le VIH/Sida dans le monde avec 22,5 millions de personnes vivant avec le virus, ce qui équivaut aux deux tiers du total mondial", a déclaré le ministre kenyan des Programmes spéciaux, Esther Murugi.
Il a précisé qu’en 2009, environ 1,3 millions de personnes sont mortes du sida dans cette zone, alors que 1,8 million de personnes ont été infectées par le virus, mettant en garde que l’épidémie en Afrique sub-saharienne continue à dévaster les communautés et à éroder des décennies de progrès et de développement.
"Les partenariats et le renforcement des capacités peuvent être mises en œuvre avec succès et pourraient conduire à des résultats durables sur la santé dans la région", a dit Esther Murugi.
S’agissant du Kenya, le ministre a souligné que son pays a encore besoin de financement supplémentaire pour soutenir la prévention du sida, les traitements et soins, ainsi que l’atténuation des problèmes sociaux économiques.
Les statistiques montrent que la prévalence du sida au Kenya s’élève actuellement à 6,3 %, enregistrant ainsi une baisse de 7,1 % par rapport à 2007, à la faveur des efforts concertés du gouvernement.
Par ailleurs, les participants à la conférence ont tous été unanimes à souligner que la circoncision masculine est utilisée comme une méthode de prévention du VIH/SIDA, saluant le Kenya et l’Afrique du Sud qui s’apprêtent à circoncire 4 millions de personnes d’ici la fin de l’année.