« Elle comparaîtront pour la première fois devant un juge néerlandais en faisant face à des accusations de terrorisme », a déclaré la porte-parole du ministère public Brechtje van de Moosdijk.
Au cours de l’audience qui se tiendra à huis-clos, les juges établiront leur identité et décideront de leur maintien en détention pour au moins deux semaines, a-t-il fait savoir. Les cinq femmes et leurs onze enfants sont arrivés vendredi aux Pays-Bas après leur extradition du camp de réfugiés de Al-Roj dans le nord-est de la Syrie, selon des médias.
Mercredi, le gouvernement néerlandais avait annoncé la décision d’extrader les femmes sans fournir de précisions sur l' »opération spéciale » menée pour les rapatrier.
« Le gouvernement néerlandais comptait avec ce transfert éviter l’impunité des suspectes » qui auraient sinon échappé à des poursuites judiciaires, ont expliqué les ministres.
Quelques 300 Néerlandais se sont rendus en Syrie pour rejoindre les rangs du groupe terroriste autoproclamé Etat islamique (EI) au cours de la guerre civile, selon les chiffres du gouvernement.