Participation de la FAO à une réunion de haut niveau sur les politiques nationales en matière de sécheresse
Organisée par l’Organisation météorologique mondiale (OMM), la FAO et la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) cette réunion de cinq jours, vise à faciliter l’élaboration et l’application, à l’échelle nationale, de politiques concrètes dans ce domaine, axées sur la prévention, afin de développer les capacités d’adaptation des pays exposés à la sécheresse, précise un communiqué de l’organisation onusienne basée à Rome.
Elle est destinée aussi à inciter les pays à passer progressivement d’une approche a posteriori à une politique d’anticipation des risques, comme c’est déjà le cas pour les cyclones tropicaux et les inondations, ajoute la même source.
La réunion se fixe ainsi pour objectifs majeurs, la mise en place des éléments clefs d’une politique nationale efficace en matière de lutte contre la sécheresse, le renforcement de la collaboration afin d’améliorer les réseaux d’observation et les systèmes de diffusion des informations à l’échelle nationale, régionale et mondiale et la prise en compte de stratégies financières et de systèmes d’assurance complexes, de caractère public ou privé, dans les plans de préparation à la sécheresse.
Elle vise de même la définition d’un dispositif de sécurité pour les secours d’urgence, fondé sur une bonne gestion des ressources naturelles et sur l’entraide aux différents niveaux de gouvernance et la coordination efficace, axée sur les besoins des utilisateurs en ce qui concerne les programmes relatifs à la sécheresse et les mesures d’intervention dans ce domaine, explique le communiqué.
Mieux gérer les situations de sécheresse est l’une des priorités du Cadre mondial pour les services climatologiques (CMSC) actuellement mis en place par les gouvernements sous l’égide des Nations Unies, dans le but de favoriser l’accès, à l’échelle du globe, à des services climatologiques améliorés dans quatre secteurs prioritaires – agriculture et sécurité alimentaire, eau, santé, prévention des catastrophes – d’ici à la fin de 2017, souligne la FAO.
Il s’agit en fait de fournir des informations et des services climatologiques de meilleure qualité, en particulier aux populations les plus vulnérables, afin de renforcer leur capacité d’adaptation à la sécheresse. L’amélioration rapide des capacités de prévision du climat sera déterminante à cet égard, conclut-elle.