"Si on veut arriver à une solution politique (en Syrie), il faut bouger la situation militaire sur le terrain et il faut que les résistants puissent avoir des armes pour lutter contre les avions qui les mitraillent", a souligné M. Fabius.
"C’est la Coalition nationale syrienne, dirigée par M. Ahmed Moaz al-Khatib, (…) reconnue par une centaine de pays, qui garantit que dans la Syrie de demain toutes les communautés seront respectées. Et c’est à la branche militaire de cette coalition nationale que, si des armes doivent être livrées, elles seront livrées", a affirmé le ministre.
La France, cette semaine, s’est prononcée, comme la Grande-Bretagne, pour une levée de l’embargo européen sur les armes à la Syrie, demandant aux 27 pays membres de l’UE de prendre rapidement une décision en ce sens.
Selon Laurent Fabius, qui a indiqué qu’il allait s’entretenir ce dimanche avec son homologue allemand Guido Westerwelle, "les autres pays s’interrogent. Nous discutons".