« Nous ne pouvons pas continuer à financer le coût économique de la migration illégale (…) Le Panama ne sera plus un pays de transit pour les clandestins », a-t-il déclaré lors de son discours d’investiture.
Le chef de l’Etat panaméen faisait référence au passage de migrants en provenance d’Amérique du sud pour se rendre aux Etats-Unis en traversant la dangereuse jungle du Darién, via l’Amérique centrale et le Mexique. En 2023, un demi-million de personnes l’ont emprunté.
M. Mulino a dit trouver « choquant » ce nombre de candidats à l’exil et dit qu’il entendait chercher des solutions avec « les pays concernés, en particulier avec les Etats-Unis, qui sont la destination finale des migrants ».
Le président panaméen a rencontré dimanche le secrétaire américain à la Sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas, avec lequel il a ensuite signé lundi un accord sur le rapatriement à sa frontière avec la Colombie des migrants ayant emprunté le Darién.
Avec cet accord, « les Etats-Unis soutiendront les efforts du Panama pour commencer le rapatriement rapide, sûr, et humain, de migrants qui n’ont pas de base légale pour rester au Panama », a déclaré après la signature Adrienne Watson, porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain.
Depuis le début de l’année, plus de 200.000 personnes, en grande majorité des Vénézuéliens, ont traversé la jungle de Darién.