C’est une nouvelle Palme d’or française après celle décrochée en 2008 par "Entre les murs", de Laurent Cantet.
Le jury présidé par le cinéaste américain Steven Spielberg a en outre attribué le Grand Prix à "Inside Llewyn Davis", des frères Joel et Ethan Coen. Ces derniers avaient reçu la Palme d’or en 1991 avec "Barton Fink". C’était leur huitième film en compétition.
Les Prix d’interprétation féminine et masculine ont distingué respectivement Bérénice Béjo ("Le Passé", du réalisateur iranien Asghar Farhadi) et Bruce Dern ("Nebraska", du cinéaste américain Alexander Payne).
Bérénice Béjo avait obtenu le César de la meilleure actrice en 2012 pour "The Artist".
2013 La vide d’Adèle, d’Abdellatif Kechiche
2012 Amour, de Michael Haneke
2011 The Tree of Life (L’Arbre de Vie), de Terrence Malick
2010 Oncle Boonmee…, d’Apichatpong Weerasethakul
2009 Le ruban blanc, Michael Haneke
2008 Entre les murs, de Laurent Cantet
2007 Quatre mois, trois semaines et deux jours, de Cristian Mungiu
2006 Le vent se lève, de Ken Loach
2005 L’enfant, de Luc et Jean-Pierre Dardenne
2004 Fahrenheit 9/11, de Michael Moore
2003 Elephant, de Gus Van Sant
2002 Le pianiste, de Roman Polanski
2001 La chambre du fils, de Nanni Moretti
2000 Dancer in the dark, de Lars Von Trier
1999 Rosetta, de Luc et Jean-Pierre Dardenne
1998 L’éternité et un jour, de Theo Angelopoulos
1997 L’anguille, de Shohei Imamura,
et Le goût de la cerise, d’Abbas Kiarostami
1996 Secrets et mensonges, de Mike Leigh
1995 Underground, d’Emir Kusturica
1994 Pulp fiction, de Quentin Tarantino
1993 La leçon de piano, de Jane Campion,
et Adieu ma concubine, de Chen Kaige
1992 Les meilleures intentions, de Bille August
1991 Barton Fink, d’Ethan et Joel Coen
1990 Sailor et Lula, de David Lynch
1989 Sexe, mensonges et vidéo, de Steven Soderbergh
1988 Pelle le conquérant, de Bille August
1987 Sous le soleil de satan, de Maurice Pialat
1986 The mission, de Roland Joffe
1985 Papa est en voyage d’affaires, d’Emir Kusturica
1984 Paris, Texas, de Wim Wenders
1983 La ballade de Narayama, de Shohei Imamura
1982 Missing, de Costa-Gavras,
et Yol, de Yilmaz G�ney
1981 L’homme de fer, d’Andrzej Wajda
1980 Kagemusha, d’Akira Kurosawa,
et Que le spectacle commence, de Bob Fosse
1979 Le tambour, de V”lker Schlondorff,
et Apocalypse Now, de Francis Ford Coppola
1978 L’arbre aux sabots, d’Ermanno Olmi
1977 Padre Padrone, de Vittorio et Paolo Taviani
1976 Taxi Driver, de Martin Scorsese
1975 Chronique des années de braise, de Mohammed Lakhdar-Hamina
1974 Conversation secrète, de Francis Ford Coppola
1973 La Méprise, d’Alan Bridges,
et L’Epouvantail, de Jerry Schatzberg
1972 La classe ouvrière va au paradis, d’Elio Petri,
et L’Affaire Mattei, de Francesco Rosi
1971 Le Messager, de Joseph Losey
1970 M.A.S.H., de Robert Altman
1969 If…, de Lindsay Anderson
1968 festival interrompu
1967 Blow-Up, de Michelangelo Antonioni
1966 Un homme et une femme, de Claude Lelouch,
Et Ces messieurs dames, de Pietro Germi
1965 Le Knack… et comment l’avoir, de Richard Lester
1964 Les parapluies de Cherbourg, de Jacques Demy
1963 Le Guépard, de Luchino Visconti
1962 La parole donnée, d’Anselmo Duarte
1961 Viridiana, de Luis Bunuel,
et Une aussi longue absence, d’Henri Colpi
1960 La dolce vita, de Federico Fellini
1959 Orfeu negro, de Marcel Camus
1958 Quand passent les cigognes, de Mikhail Kalatozov
1957 La loi du seigneur, de William Wyler
1956 Le monde du silence, de Jacques-Yves Cousteau et Louis Malle
1955 Marty, de Delbert Mann
NOTE: jusqu’en 1954, le jury du Festival décernait un Grand prix du Festival international du film au meilleur réalisateur. Le lauréat se voyait alors remettre une oeuvre d’un artiste contemporain en vue.
La première Palme d’or a été attribuée en 1955.
De 1964 à 1974, le Festival revient à la formule du Grand Prix. La Palme d’or est remise à l’honneur en 1975.
Seuls six réalisateurs (ou duo de réalisateurs) ont obtenu deux fois la Palme d’or: Francis Ford Coppola, Shoei Imamura, Bille August, Emir Kusturica, Michael Haneke et les frères Luc et Jean-Pierre Dardenne.
Une seule réalisatrice l’a obtenue: la Néo-Zélandaise Jane Campion, pour La leçon de piano (1993).