Les deux parties se rencontreraient une première fois dans un mois pour établir "un calendrier et une méthode de négociations", selon cette déclaration publiée moins de quatre heures après le dépôt d’une demande d’adhésion d’un Etat de Palestine à l’ONU.
Le Quartette demande aux parties de présenter "des propositions complètes d’ici trois mois sur la sécurité et le territoire (la question des frontières), et d’avoir fait des progrès substantiels en six mois".
Mme Ashton a indiqué à la presse que "les parties sont informées de la déclaration et de ses éléments". "Le moment est, plus que jamais, venu de résoudre ce conflit", a-t-elle affirmé. "C’est le moment parce qu’Israël s’inquiète pour sa sécurité, parce que le peuple de Palestine a attendu longtemps son pays". C’est aux parties de "prendre les prochaines mesures importantes", a dit de son côté Mme Clinton, et de "tirer profit de cette opportunité de retourner au dialogue".
Le président palestinien Mahmoud Abbas a affirmé vendredi qu’il était prêt à reprendre des négociations avec Israël sur la base des lignes de 1967 avec un gel de la colonisation israélienne, dans un discours devant l’Assemblée générale de l’ONU exposant les motivations de la demande d’adhésion d’un Etat de Palestine à l’ONU.