Ouverture à Addis-Abeba du 8è Forum pour le développement de l’Afrique

Les travaux du 8è Forum pour le développement de l’Afrique (ADF) se sont ouverts lundi à Addis-Abeba, avec la participation du Maroc.

Initiée par la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), la Banque africaine de développement (BAD) et la Commission de l’Union africaine, cette manifestation constitue un cadre multipartite de débat visant à lancer des stratégies concrètes en faveur du développement de l’Afrique.

A travers ce forum, tenu sous le thème "Gestion et mobilisation des ressources naturelles au service du développement de l’Afrique", les organisateurs présenteront les résultats des recherches réalisées sur les grandes questions de développement en vue de fixer les objectifs et les priorités, élaborer des programmes et définir un cadre permettant de les mettre en œuvre.

Initiée tous les deux ans, cette manifestation réunit un grand nombre de participants, notamment des chefs d’Etat et de gouvernement, des décideurs des Etats membres africains, des partenaires de développement, des organismes des Nations Unies, des organisations intergouvernementales et non gouvernementales, des spécialistes du développement, des organisations de la société civile, le secteur privé, ainsi que d’autres parties prenantes concernées.

Le forum, qui comprend des séances plénières, des séances de groupes thématiques de haut niveau et des activités parallèles, tend à mettre en relief l’importance de la gouvernance des ressources naturelles dans les processus de transformation socio-économique en Afrique pour favoriser la croissance et réduire la pauvreté.

Il mettra aussi l’accent sur les piliers social, économique et environnemental associés à la gestion des ressources naturelles, ainsi que les cadres institutionnels et stratégiques au sein desquels les ressources naturelles peuvent être exploitées efficacement pour répondre aux objectifs de développement.

Les débats seront, en outre, axés sur le partage des meilleures pratiques, les politiques innovantes, les cadres opérationnels, le savoir et l’information fondés sur les faits, outre les arrangements participatifs pour l’exploitation efficace des ressources.

Le secteur de la pêche occupera une place centrale dans les débats, eu égard à l’importance qu’il revêt pour les pays africains.

Les organisateurs estiment que les ressources de la pêche ouvrent de réelles perspectives de développement, néanmoins les pratiques non viables ont porté atteinte à la sécurité écologique, d’où la nécessité d’engager les discussions sur le renforcement économique du secteur pour une plus grande contribution au développement.

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