Cette information a été donnée par un haut fonctionnaire de la BEAC à un diplomate de l’ambassade américaine au Cameroun, précise le journal. "Les dirigeants gabonais ont utilisé les fonds détournés pour leur enrichissement personnel et, suivant les instructions de Bongo, ont remis une partie de l’argent à des partis politiques français, y compris en soutien au président Nicolas Sarkozy", peut-on lire. L’argent aurait alors profité "aux deux camps, mais surtout à droite, en particulier à Chirac mais aussi Sarkozy".