Nouvelle-Zélande: enquête sur des menaces contre une des mosquées de Christchurch

La police néo-zélandaise enquête pour retrouver l’auteur de menaces formulées cette semaine contre une des mosquées de Christchurch, où 51 fidèles avaient péri dans le carnage perpétré il y a un an par un suprémaciste blanc australien. 

Ces menaces contre la mosquée al-Nour ont été postées cette semaine sur la messagerie Telegram, au moment où Christchurch se prépare à commémorer le premier anniversaire de la tuerie.

Des médias rapportent que ce message montrait un homme portant une cagoule assis dans une voiture devant la mosquée, avec un texte menaçant et un émoji représentant un pistolet.

« Nous suivons des pistes et je suis convaincu que nous établirons qui est cette personne », a déclaré à Radio New Zealand John Price, un des responsables de la police de Canterbury, la région de l’Île du Sud où se trouve Christchurch. « Nous sommes très près. »

On ignore encore les détails de la cérémonie censée être organisée pour le premier anniversaire du carnage.

La Première ministre Jacinda Ardern, qui devrait y assister, a estimé mardi qu’il était difficile de croire que la communauté musulmane néo-zélandaise puisse encore être la cible de messages haineux.

Le tireur, Brenton Tarrant, qui s’était filmé lors de la tuerie, sera jugé à partir du 2 juin.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite