Après l’annonce, jeudi dernier, par ArcelorMittal de ne maintenir dans le bassin liégeois que 5 lignes à froid sur 12, une décision qui devrait coûter quelque 1.300 emplois, les travailleurs ont affiché leur détermination à "maintenir une pression maximum sur le monde politique afin de sauver la sidérurgie liégeoise".
Les policiers ont fait usage de gaz lacrymogènes pour empêcher les manifestants de pénétrer dans le périmètre de sécurité placé autour de l’Elysette, siège du gouvernement wallon, où le ministre-président wallon Rudy Demotte ainsi que trois autres ministres recevaient une délégation syndicale des travailleurs d’ArcelorMittal.
Le gouvernement wallon a dit, mardi après une rencontre avec les représentants des travailleurs d’ArcelorMittal à Liège, n’exclure aucune solution, à condition de garantir la pérennité de l’activité industrielle et la soutenabilité financière.
"Personne ne doit douter de notre détermination commune. Nous sommes prêts à une épreuve de force", a déclaré le ministre-président de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles Rudy Demotte.